La 29ème édition du festival Tissé Métisse s’est déroulée le samedi 11 décembre 2021 de 15h à 1h à la Cité des Congrès de Nantes. Après l’annulation de l’année dernière – pour les raisons évidentes que vous connaissez – j’étais très heureuse de pouvoir retrouver cette manifestation que j’aime beaucoup.

Si vous voulez plus d’informations sur l’intégralité de la programmation de cette édition du festival, je vous renvoie vers mon article de présentation. Je ne vous parlerai en effet ici que de mon expérience personnelle et des concerts et spectacles auxquels j’ai assisté.

Comme chaque année, cette édition du festival m’a permis de découvrir des talents et des artistes : je pense que c’est l’aspect que je préfère dans les festivals ! C’est la raison pour laquelle j’ai principalement passé la soirée dans la salle 300 qualifiée de scène des émergences.

Le premier spectacle auquel j’ai assisté à 17h30 était une performance d’éloquence par des jeunes de Place Aux Jeunes. Chacun des cinq intervenants nous a livré un texte sur un thème qui lui tenait à coeur. Tissé Métisse aime donner la parole aux jeunes, j’ai donc été contente de pouvoir les écouter.
J’ai ensuite assisté au concert d’Eikichi Phoenixia, un rappeur et beatboxer nantais aux multiples sources d’inspirations, qui vont des mangas aux dessins animés du club Dorothée avec lesquels il a grandi. Il écoute aussi tous les genres de musiques dont il se nourrit.

J’ai pu rencontrer Eikichi Phoenixia avant son concert et lui poser quelques questions. Voici ses réponses, qui m’ont permis d’en apprendre un peu plus sur lui, et qui vous permettront à vous aussi, je l’espère, de faire plus ample connaissance avec lui.
Quand et comment as-tu découvert la musique ?
Mon grand-père était musicien de métier à la réunion. J’ai moi-même commencé la musique avec le piano et j’ai découvert la poésie en 2008.
Est-ce que tu vis de ta musique ?
Non, je suis animateur périscolaire sur Nantes, j’anime des ateliers d’écriture et je suis chroniqueur culturel pour Nantes et vous TV.
Quel est ton lien avec Tissé Métisse ?
Ma première scène a eu lieu en avril 2012 à l’Alter Café dans le cadre des soirées Slam Poésie Fucha Takataka organisées par Nina Kibuanda. J’ai connu Tissé Métisse la même année à l’occasion de ma première scène à la Cité des Congrès où j’étais programmé dans la salle 100. Je me retrouve aussi beaucoup dans les valeurs de ce festival.
As-tu toujours vécu à Nantes ?
Oui je suis né à Nantes et j’y ai toujours vécu !
Quelle est ton actualité ?
J’ai sorti il y a quelques jours le morceau Génétique suite au Bootcamp Hip-hop organisé par Trempolino et Pick Up Production auquel j’ai participé. Je compte sortir un prochain clip le 14 février.

En attendant le prochain concert en salle 300, je suis allée écouter Ami Yerewolo qui se produisait sur la grande scène dans le hall. C’est une artiste connue et reconnue mais que je ne connaissais personnellement pas. J’ai pris plaisir à découvrir son univers et j’ai apprécié l’énergie qu’elle dégageait sur scène.

Je suis ensuite retournée pour la troisième fois dans la salle 300 pour le concert de Philémone que j’ai découvert lors de l’ouverture de saison du TNT en 2020. C’est avec grand plaisir que j’ai assisté à son concert et que je l’ai retrouvée sur scène. Elle a partagée au public une très belle énergie et j’ai chanté derrière mon masque sur plusieurs morceaux. J’ai aussi eu l’occasion de la rencontrer avant sa prestation et de poser quelques questions à cette autrice-compositrice-interprète que j’apprécie.

Est-ce que Philémone est ton vrai prénom ?
Non, c’est un nom de scène. Au moment de le choisir, je faisais du théâtre et venais de jouer la compagne de Philémon. Comme j’amais beaucoup ce prénom, je l’ai mis au féminin. Voilà d’où vient mon nom !
Est-ce que tu vis de ta musique ?
Oui, c’est mon métier depuis deux ans mais le projet existe depuis 6 ans. J’étais professeur des écoles avant mais j’ai démissionné de l’éducation nationale lorsque j’ai eu l’opportunité de signer avec ma tourneuse.
De quoi parles-tu dans tes chansons ?
Le thème principal de mes chansons, c’est l’amour et même le deuil amoureux. Je parle aussi de ma démission et de la mort. Écrire est ma manière à moi d’extérioriser des choses.
Es-tu nantaise ?
Je suis nantaise depuis 5 ans, je suis arrivée à l’occasion d’une reprise d’étude suite à une rupture amoureuse. J’ai été prise aussi à Rennes et à Montpellier, mais j’ai choisi Nantes.
Quel est ton lien avec Tissé Métisse ?
C’est la première fois que j’y viens depuis que je suis à Nantes et c’est très flatteur d’y venir en tant qu’artiste programmée. Je suis aussi très en phase avec les valeurs du festival. Je découvre d’ailleurs petit à petit la vie culturelle nantaise depuis que je vis de ma musique.
Quelle est ton actualité ?
J’ai un single qui sort en janvier et qui s’appelle Bye Bye Baby. Sinon, mes prochaines dates de programmées sont des premières parties de d’autres artistes. Je suis contente de pouvoir remonter sur scène !

Le concert de Philémone a sonné pour moi la fin de cette vingt-neuvième édition du festival, même si celui-ci a continué bien plus tard dans la soirée. J’ai encore une fois beaucoup apprécié ce festival, vivement l’année prochaine !
Toutes les photos présentes dans cet article ont été prises par mes soins. Si vous souhaitez en voir plus, je vous renvoie vers mon compte Instagram où j’en ai déjà posté certaines et où je compte en poster d’autres dans les jours à venir.