NATURE NOMADE ÉDITION 2021 – LE FESTIVAL NANTAIS DES GRANDS VOYAGEURS

La cinquième édition du festival Nature Nomade s’est déroulée du 5 au 7 novembre 2021 au Muséum de Nantes. Je ne connaissais pas du tout ce festival avant d’y aller, mais avec une description telle que « festival nantais des grands voyageurs », je ne pouvais décemment pas ne pas m’y rendre.

Si vous me suivez par ici ou sur mon compte Instagram, vous savez que j’ai la bougeotte et que j’adore découvrir de nouveaux horizons, qu’ils soient proches ou lointains. Une manifestation comme celle-ci m’a donc tout de suite parlée et donnée envie d’en savoir plus.

Ce que j’ai beaucoup apprécié dans ce festival, c’est la diversité des supports et médias utilisés : conférences, cafés littéraires, voyage auditif, expositions, spectacle, lectures, ateliers adultes et jeune public,… Il y en avait vraiment pour tous les goûts et tous les âges.

Cette diversité a pour conséquence principale de faire venir un public très hétérogène, avec des personnes âgées, des familles avec de jeunes enfants mais aussi des adolescents et des jeunes actifs. Je suis pour ma part très heureuse d’avoir découvert cet événement que je vous détaille dans la suite de cet article.

J’ai débuté ma première journée au festival – à savoir le samedi 6 au matin – par une visite de l’exposition Au Groenland, souviens-toi de l’avenir, qui est d’ailleurs visible jusqu’au 15 novembre au Muséum de Nantes. C’est une exposition photographique que je suis revenue voir à plusieurs reprises pendant le festival et qui m’a fait voyager dans ces territoires glacés.

J’ai poursuivi ma matinée avec une première rencontre avec Jacques Mailhos autour du thème Traduire le Nature Writing. L’intervenant a répondu pendant plus d’une heure aux questions de l’animateur, ce qui m’a permis de mieux comprendre les subtilités du travail de traducteur mais aussi d’apprendre à connaître Jacques Mailhos.

Si vous êtes dans la même situation que moi avant ce café littéraire, sachez qu’il travaille principalement avec Olivier Gallmeister – fondateur de la maison d’éditions éponyme – et qu’il a entre autre traduit Désert Solitaire d’Edward Abbey ainsi que le roman Le jeu de la dame qui a inspiré la série du même nom disponible sur Netflix.

« En tant que traducteur, on traduit des textes. On ne traduit pas des paysages. »

Jacques Mailhos

Selon Jacques Mailhos, la difficulté ne réside pas dans la traduction de mots désignant un objet précis, qui se fait assez aisément de nos jours en passant par le latin et avec l’aide d’internet, mais plutôt dans les subtilités de langues telles que les figures de style, les traits d’humour ou encore la retranscription des émotions.

J’ai vraiment appris énormément de choses pendant cette rencontre que j’ai trouvée vraiment passionnante. Ce temps d’échange m’a donné envie de découvrir sa plume à travers ses différentes publications et de me plonger dans les textes qu’il a traduits.

Je suis revenue au festival en début d’après-midi pour découvrir Les carnets sonores de Sophie Berger. C’est une suite de sons qu’elle a montée comme un film pour les oreilles afin de nous faire vivre un voyage auditif, avec seulement un seul de nos sens. C’est ainsi que je suis partie sur l’île de Pâques en restant confortablement assise dans un transat. Une très intéressante expérience !

Pendant toute la durée du festival, un trio de comédiens appartenant au collectif La Brigade d’Intervention Littéraire Équilatérale (B.I.L.E.) proposait des lectures théâtrales. J’ai pour ma part assistée à l’une d’entre elles à ce moment-là de la journée.

Pour terminer cette première journée, j’ai assisté à la représentation d’un spectacle intitulé La Iara, fille du fleuve qui était suivie d’une rencontre avec la comédienne. Vous savez à quel point j’adore le spectacle vivant, je ne pouvais donc bien évidemment pas louper cet événement.

La Iara, fille du fleuve est un spectacle du collectif Les Corbeaux Dynamite créé et interprété par la comédienne Noémie Truffaut. Elle nous y raconte la naissance et l’histoire du fleuve Amazone à travers des contes d’Amérique du Sud qu’elle a ramenés de ses voyages là-bas. Elle nous narre cela de manière très poétique et nous chante même des airs locaux pour nous plonger encore plus dans cette atmosphère si particulière.

Ayant beaucoup aimé ma première journée au festival, je suis revenue le lendemain matin pour assister à un café littéraire dont le thème m’intéressait énormémenet : Voyager quand on est une femme. À cette table ronde étaient invitées Mélusine Mallender, Catherine Faye et Marine Sanclemente, trois grandes baroudeuses.

J’ai beaucoup apprécié rencontrer ces trois femmes très inspirantes et les écouter nous raconter leurs nombreux voyages qu’elles ont entrepris, pour le plaisir ou pour le travail mais toujours avec envie et curiosité. J’ai là encore très envie de découvrir leurs ouvrages pour en apprendre plus sur leurs différents voyages.

Durant toute la durée du festival, une librairie éphémère a été instalée au muséum. Il était donc possible d’acheter directement les ouvrages des auteurs rencontrés qui venaient d’ailleurs, suite aux cafés littéraires, y faire une séance de dédicaces. Ces ouvrages provenaient tous de La Géothèque, une librairie nantaise dédiée aux livres de voyages.

Le bilan de cette édition du festival est pour ma part très positif et je pense y retourner l’année prochaine avec plaisir. En attendant, j’ai de quoi lire et l’envie de partir en voyages, forcément ! Toutes les photos utilisées dans cet article ont été prises par mes soins, en dehors du visuel de l’affiche du festival.

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