J’attendais cette nouvelle édition des Utopiales avec impatience, autant vous dire que j’étais en folie en ce matin d’ouverture. Les modifications d’organisation n’ont pas facilité ce début de journée, avec une entrée décalée et l’apparition d’un système de contremarques mais j’ai tout de même pu assister à tout ce que je souhaitais.
J’ai commencé ma journée avec une première conférence sur l’histoire de la science-fiction à destination des plus jeunes. Elle était animée par Jeanne A. Débats qui a donné des explications sous une forme très ludique en utilisant pas mal d’illustrations et d’extraits d’oeuvres vidéos (séries, films,…). C’était une très bonne introduction à l’histoire de la SF, qui était fort utile et a propos en ce début de festival.

J’ai ensuite assisté à ma première projection de la journée où j’ai pu découvrir le documentaire George Orwell et Aldous Huxley, 1984 ou le meilleur des mondes ? Je suis toujours un peu réticente à l’idée de voir ce genre de films, car ils sont bien souvent trop longs et ennuyeux dans leur forme même s’ils nous apprennent toujours quelque chose. J’ai donc été agréablement surprise en visionnant celui-ci que j’ai trouvé à la fois instructif et ludique. J’ai pris beaucoup de plaisir à le découvrir et à écouter les nombreux intervenants qui y ont été interrogés.

J’ai ensuite assisté à la projection du premier film de la compétition, à savoir Belle qui est le nouveau film de Mamoru Hosoda. Si vous ne connaissez pas son nom, vous avez cependant possiblement déjà vu l’un de ses films puisqu’il se cache entre autre derrière Le garçon et la bête ainsi que La traversée du temps.
Belle prend place dans un Japon futuriste où il est possible de se créer un avatar à l’aide de capteurs afin qu’il corresponde réellement à la personne qui l’incarne. De plus, dans le monde virtuel « U » où se déroule une bonne partie de l’intrigue, la personne est totalement reliée à son avatar et ses actions réelles ont donc une répercution virtuelle.
Belle est un film d’animation japonais qui m’a fait passer par un certain nombre d’émotions différentes, traitant à la fois de sujets d’actualité poignants mais se déroulant aussi dans un lycée avec des passages plus légers et même drôles par moments. J’ai eu la chance de découvrir ce long-métrage en avant-première, il sortira en salles en France le 29 décembre prochain.

J’ai profité d’avoir un peu de temps entre deux projections pour m’éloigner temporairement des écrans et aller observer les différentes expositions du festival. Voici quelques photos de celles-ci, vous en trouverez d’avantage sur mon compte Instagram.
Le festival des Utopiales accueille chaque année la plus grande librairie de science-fiction d’Europe. En grande lectrice que je suis, j’y ai bien évidemment fait un tour et je n’en suis pas repartie les mains vides. La librairie est bien fournie et rassemble les Librairies complices de Nantes, un collectif de librairies indépendantes où je me rends régulièrement.
Troisième projection de la journée pour moi et deuxième de la compétition avec Beyond the Infinite two minutes de Junta Yamagushi. Le film a été produit avec peu de moyens, si bien qu’il a été tourné au téléphone portable et en plan séquence, le tout avec une équipe de tournage réduite.
Au début du film, les personnages découvrent d’une boucle temporelle de… 2 minutes. Comme ils peuvent interragir avec eux-mêmes du futur, ils vont les interroger sur divers sujets et bien évidemment tenter des expériences. Le film est à la fois frais mais aussi très drôle et je suis vraiment heureuse d’avoir pu découvrir cette petite pépite.

Après cette troisième projection, je suis rentrée me reposer pour être en forme pour la suite du festival. Si vous voulez suivre mes aventures en direct, je vous invite à me rejoindre sur Instagram. Sinon, je vous dis à demain pour le deuxième jour des Utopiales édition 2021. Une partie des photos présentes dans cet article ont été prises par mes soins, les autres ne sont présentes que pour illustrer mes propos et restent la proprité de leurs auteurs respectifs.
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