Adieu les cons nous narre l’histoire de Suze – interprétée par Virginie Efira – qui cherche à retrouver le fils qu’elle a abandonné sous X à la naissance, contrainte et forcée par ses parents. Ce film est donc une quête, personnelle d’abord mais qui va devenir, par la force des choses, aussi celle de deux autres personnages.
La mise en scène n’a rien de novateur – bien qu’elle serve intelligemment les événements – et la réalisation non plus – si ce ne sont quelques plans qui m’ont marqués – mais ce sont le scénario ainsi que le jeu et la direction des acteurs que j’ai trouvés sensationnels et que je tenais donc à souligner.
Adieu les cons est un film qui m’a beaucoup marquée, car il a signé pour moi mon retour dans les salles obscures après plusieurs mois de fermeture, mais pas seulement ; en effet, je n’ai pas souvenir d’avoir autant pleuré que ce jour-là en sortant d’une salle de cinéma. Les événements du film m’ont bouleversée et ont fait échos à mon histoire personnelle et familiale, ce qui a donc fait remonter chez moi beaucoup d’émotions.
Albert Dupontel nous propose ici un film marquant, drôle, émouvant et qui nous questionne – chacun à sa manière – dans cette période où la quête du sens de notre vie se pause sans arrêt. Je vous invite très fortement à découvrir Adieu les cons en salles, pour soutenir le cinéma – d’autant plus que ce film est français – mais surtout pour vous prendre la claque que je me suis prise en le visionnant.
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