Mieux vaut tard que jamais ! En ce début avril où tout le monde est confiné, j’espère rattraper mon retard de publications d’articles. Plusieurs chroniques sur des spectacles ou des films ainsi que des bilans n’ont pas encore été écrits et publiés sur le blog et j’espère donc profiter de cette période pendant laquelle il y a peu de nouveautés et d’actualités culturelles pour vous parler de ce dont je n’ai pas eu le temps précédemment.
Je commence avec un bilan cinéma qui est celui de janvier 2020, en espérant que vous trouviez certains films pour vous occuper pendant ce confinement. Je me suis aussi lancée dans la chronique de films sur IGTV sur Instagram afin de vous donner mon avis sur des films – pour le moment, peut-être d’autres formats à l’avenir – un peu plus à chaud et à l’oral. Je vous renvoie donc vers mon compte Instagram si le cœur vous en dit.
Le premier film que j’ai vu et dont j’aimerais vous parler s’appelle L’étoile. C’était un re-visionnage pour ma part étant donné que j’ai découvert ce film en salles à sa sortie ; il avait d’ailleurs à l’époque pour titre L’étoile de Noël. Ce film avait été à l’époque une sacrée claque et un super coup de cœur et dès que j’ai eu l’opportunité de me le procurer en DVD, j’ai sauté sur l’occasion. Je l’ai donc revu après un peu plus d’un an et je l’ai autant aimé.
Ce film nous raconte l’histoire de Noël du point de vue de l’âne de la crèche : c’est à la fois touchant, émouvant, beau, drôle et j’ai beaucoup aimé les graphisme ainsi que la qualité de l’animation. C’est un film produit par Sony Pictures Animation à qui l’ont doit entre entre les Hôtel Transylvanie, Les Schtroumpfs ou encore Tempête de boulettes géantes. Je vous encourage donc vivement à regarder ce joli film d’animation qui fait clairement partie de mes préférés.
Ce mois-ci, j’ai revu Le chant du loup d’Antonin Baudry qui est l’un de mes films préférés de l’année passée. C’était mon troisième visionnage et le troisième en salles et j’aime toujours autant écoutez ! Je vous encourage vraiment à le découvrir sur grand écran si vous en avez l’occasion dans la mesure où le son occupe une part très importante dans l’histoire et où le côté grandiose sera mieux perçu. Si vous souhaitez découvrir mon avis détaillé sur ce film, je vous renvoie vers la chronique détaillée que j’ai écrite à son sujet et qui est disponible ici.
J’ai découvert en avant-première 1917 de Sam Mendes à l’occasion de la soirée des passionnés au Gaumont Nantes et même si les films de guerre ne sont pas forcément un genre que j’apprécie, j’ai vraiment aimé celui-ci ; je vous ai d’ailleurs expliqué pourquoi dans dans un article détaillé vers lequel je vous renvoie. C’est aussi une œuvre que je vous encourage à découvrir sur grand écran tant les images sont grandioses et je vous invite donc à attendre la fin du confinement pour le voir.
Le prince oublié de Michel Hazanavicius est un film français ambitieux mais qui m’a en partie déçu. Je souhaitais le voir car l’idée de base me plaisait beaucoup, à savoir un père qui invente un monde imaginaire pour raconter des histoires à sa fille et que j’aime Omar Sy en tant qu’acteur. Malheureusement, les parties dans le monde réel sont celles qui m’ont au final le plus intéressée et j’ai trouvé celles plus fantastiques sans grand intérêt et un peu fades. Attention, ce n’est pas non plus un mauvais film mais ça reste une comédie française somme toute assez classique mais agrémentée de quelques effets spéciaux.
J’ai eu la chance d’assister à l’avant-première du Prince oublié en présence du réalisateur et de Bérénice Béjo et même si le film ne m’a pas convaincue, je suis heureuse d’avoir vécu ce moment. Je trouve chouette que le cinéma français tente de faire des films comme celui-ci et je tiens à encourager ce genre d’initiatives. J’espère qu’il sera malgré tout une porte ouverte à d’autres opportunités de ce genre et que les producteurs seront à l’avenir moins frileux à financer des projets comme celui-ci.
Je souhaitais découvrir Mutafukaz depuis l’avant-première aux Utopiales 2017 que j’avais loupée. Pour mon plus grand plaisir, Le Cinématographe a décidé de le programmer en janvier et le co-réalisateur Run, aussi auteur de la bande-dessinée du même nom et dont le film est adapté, était même présent pour nous le présenter et répondre à nos questions. Malgré le temps passé, je ne m’étais jamais vraiment renseignée sur ce film et n’étais pas allée plus loin que l’affiche : j’ai donc découvert l’intégralité des enjeux et thèmes abordés lors du visionnage.
J’ai été quelque peu surprise par certains passages, par la violence physique mais aussi des propos et par le fait qu’il y ait une part de science-fiction/fantastique dans l’histoire. J’ai malgré tout été emportée par les personnages, et même si j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs à certains moments, le film est assez rythmé. Gringe et Orelsan sont très bons dans le doublage des personnages principaux et je trouve chouette le fait qu’un film francophone comme celui-ci ait pu voir le jour malgré toutes les difficultés rencontrées pendant sa production.
Je tenais absolument à vous parler de Scandale de Jay Roach qui est le premier film post metoo ; je pense qu’il est important de le voir mais plus pour le fond qu’autre chose très clairement. Comme beaucoup, j’ai entendu parler de ces femmes dont on a abusées, qui ont été agressées sexuellement, violées ou qui ont dû s’abaisser à des pratiques sexuelles afin d’obtenir ou de garder un post dans leur milieu professionnel. Cela m’avait clairement révoltée à l’époque comme beaucoup, mais le voir réellement se dérouler sous nos yeux est encore autre chose.
On peut ne pas aimer certains personnages féminins, mais il est difficile de ne pas compatir et souffrir avec elles. Ce film est tiré d’une histoire vraie et les informations divulguées en pré-générique sont assez choquantes et parlent d’elles-mêmes. Ce film m’a donné envie de tout casser mais m’a aussi laissée avec une certaine incompréhension : je suis sortie de la projection sonnée et même choquée de voir les épreuves par lesquelles ces femmes avaient dû passer pour s’en sortir et enfin faire entendre leurs voix dans cette entreprise connue mondialement. Un film à voir pour les actes qu’il dénonce.
Comme chaque mois, je n’ai pas pu vous parler en détails de chacun des films que j’ai vus durant le mois. Je vous laisse donc comme d’habitude avec un tableau récapitulatif :
Titre |
Réalisateur |
Date de sortie |
Note |
Les 4 filles du docteur March |
Greta Gerwig |
01/01/2020 |
15/20 |
La ruée vers l’or |
Charlie Chaplin |
09/10/1925 |
13/20 |
Tintin au pays de l’or noir |
Stéphane Bernasconi |
1992 |
11/20 |
Les temps modernes |
Charlie Chaplin |
13/03/1936 |
17/20 |
L’étoile |
Timothy Reckart |
15/11/2017 |
19/20 |
Le chant du loup |
Antonin Baudry |
20/02/2019 |
20/20 |
1917 |
Sam Mendes |
15/01/2020 |
19/20 |
Voyage vers Agartha |
Makoto Shinkai |
04/07/2012 |
16/20 |
L’art du mensonge |
Bill Condon |
01/01/2020 |
11/20 |
Le prince oublié |
Michel Hazanavicius |
12/02/2020 |
12/20 |
Mutafukaz |
Run Shoujirou Nishimi |
23/05/2018 |
17/20 |
Scandale |
Jay Roach |
22/01/2020 |
17/20 |
Sexy Dance 5 – All in Vegas |
Trish Sie |
16/07/2014 |
17/20 |
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