La onzième édition de l’Absurde Séance Nantes International Film Festival s’est déroulée du 1er au 6 octobre 2019 au Katorza. C’est un festival de cinéma auquel j’aime aller car j’y découvre tous les ans des films qui me sortent de ma zone de confort ; l’ASNIFF est aussi l’occasion pour moi de voir ou revoir des films cultes sur grand écran. Durant cette édition, j’ai assisté à cinq projections sur lesquelles j’aimerais revenir avec vous :
L’ASNIFF a débuté sa onzième édition en grandes pompes avec l’avant-première d’un film très attendu : The lighthouse de Robert Eggers. La salle était d’ailleurs complète, le public s’étant déplacé en foule en ce mardi soir pour découvrir ce film qui a rempli cinq séances pendant le festival de Cannes. Ce film en noir et blanc et à l’esthétique passée nous fait suivre deux gardiens de phare – incarnés par Willem Dafoe et Robert Pattinson – qui sombrent peu à peu dans la folie. Je dois vous avouer avoir été déçue par ce film – dont je n’attendais pourtant rien – dans la mesure où je me suis ennuyée pendant la projection. J’ai heureusement pu me raccrocher au bon jeu des acteurs pour ne pas décrocher totalement.
Mercredi soir, je suis allée voir Il primo Re de Matteo Rovere qui relate l’histoire de Romulus et Remus. J’ai trouvé intéressant le fait d’en apprendre plus sur cet épisode de l’Histoire dont je ne connaissais finalement pas grand chose. Logiquement, étant donné l’époque à laquelle se déroule le scénario, le film est assez bourrin et la violence y est omniprésente. Il primo Re est un film que je n’ai ni aimé ni détesté mais qui a joué son rôle de transmission, ce qui est exactement ce qu’on attendait de lui. Je suis heureuse de l’avoir découvert dans la mesure où il n’a pas encore de distributeur en France et n’a donc à l’heure actuelle pas de date de sortie chez nous.
J’ai eu la chance de découvrir pendant cette édition de l’ASNIFF Le voyage de Chihiro d’Hayao Miyazaki, un classique du studio d’animation Ghibli que je n’avais jamais vu. J’aime beaucoup en règle générale les films du réalisateur et plus généralement ceux produits par Ghibli ; c’est donc assez sereine que je me suis rendue à la projection et c’est satisfaite que j’en suis ressortie deux heures plus tard. J’ai aimé suivre Chihiro dans son voyage initiatique, rencontrer les différents personnages et m’y attacher ; j’ai aussi apprécié les sujets abordés tels que la famille et les traditions. Le voyage de Chihiro est un très bon Miyazaki que je vous encourage à voir ou revoir.
Downrange est un survival presque nanardesque dans lequel six étudiants – qui font du covoiturage et ne se connaissent pas – se retrouvent dans une zone désertique après avoir crevé. Évidemment, ce n’est pas un simple accident et les personnages vont devoir lutter pour leur survie. Le film en lui-même n’est pas terrible mais heureusement pour moi, l’ambiance de l’absurde séance avec les commentaires et les blagues des spectateurs était au rendez-vous et c’est aussi ce que j’apprécie dans ce festival.
La dernière séance du festival à laquelle j’ai assistée est celle de Memories of Murder de Bong Joon-Ho, célèbre pour Parasite et OKJA. J’aime vraiment beaucoup ce réalisateur et je prends un certain plaisir à découvrir petit à petit sa filmographie. Memories of Murder est un polar qui relate l’histoire vraie de l’enquête au sujet d’un tueur en série qui a sévi dans les années 80 en Corée du Sud. J’ai vraiment apprécié ce film prenant et vraiment peu gore par rapport à ce qu’il aurait pu être et je vous encourage fortement à le voir.
Je n’ai malheureusement pas pu voir tous les films que je souhaitais, principalement parce que je n’étais pas en vacances mais aussi parce que je n’ai pas un budget extensible – car le saviez vous ? Je suis étudiante ! Je voulais malgré tout vous en parler car j’aurais peut-être l’occasion de les voir à un autre moment et que cette liste peut aussi vous donner envie de les découvrir ; et si vous en avez déjà vu certains d’entre eux, n’hésitez pas à venir m’en parler en commentaire ! Voici donc les films qui étaient projetés à l’ASNIFF et que j’aurais aimé voir :
Vermin d’Alexis Beaumont est un film d’animation français pour adultes et c’est principalement ce qui me donne envie de voir ce film. Beaucoup pensent que l’animation est réservée aux enfants, ce que je trouve bien dommage, comme si la bande-dessinée l’était elle aussi… Et l’animation française se faisant rare par les temps qui courrent, j’ai bien envie de découvrir ce que ce film nous réserve. On suit dans Vermin une jeune mante religieuse qui débute sa carrière dans la police mais comme dit précédemment, c’est finalement peu le scénario qui me motive à voir ce film.
On poursuit dans l’animation avec un anime japonais : Je veux manger ton pancréas de Shinichirô Ushijima qui était projeté en avant-première lors du festival. C’est un film a priori plein d’émotions dans lequel on suit Sakura, une lycéenne qui n’a plus que quelques mois à vivre. Avec l’aide d’un se ses camarades, elle va passer en quelques mois par toutes les étapes qu’elle n’aura jamais la chance de vivre.
Nekrotronic de Kiah Roache-Turner était le dernier film projeté dans le cadre de la nuit fantastique à 4h15 du matin, autant vous dire que je dormais à points fermés. C’est un film d’action fantastique dans lequel un simple ouvrier des eaux usées se retrouve au cœur d’un conflit mondial entre une famille de chasseurs et un démon. Le film a l’air vraiment étrange tout en gardant les codes du blockbuster, ce qui m’a donné envie de le découvrir.
La dernière séance à laquelle j’aurais aimé assister est celle d’E.T. l’extra-terrestre de Steven Spielberg que j’ai vu une fois il y a très longtemps mais que j’aurais beaucoup aimé redécouvrir sur grand écran. Je ne vous ferai pas l’affront de vous résumer ce film culte mais même si l’esthétique doit avoir pris un sacré coup de vieux, je pense que le scénario lui est toujours aussi actuel. Un film à (re)découvrir pour petits et grands.
Vous avez aimé cet article ? N’hésitez pas aller lire celui sur l’édition 2018 du festival aussi disponible sur le blog.
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Une réflexion sur “L’ASNIFF 2019”