Ce 15 décembre 2018 s’est déroulée la vingt-sixième édition du festival Tissé Métisse à la Cité des Congrès de Nantes. N’ayant pas pu y aller l’an passé parce que j’étais malade, c’est avec joie et entrain que je suis retournée fouler le sol de cet événement interculturel, social et qui met en avant les artistes émergents et régionaux.
15h30 : à peine arrivée, j’ai été accueillie en fanfare (c’est le cas de le dire ! ) par la Fanfare West Kostars. Leur musique est entrainante, et c’est une bonne entrée en matière pour se mettre dans l’ambiance. Je me suis ensuite dirigée vers la 450 pour faire ma première file d’attente de la journée.
16h30 : début du premier spectacle de cette édition : il s’agissait de Louises Coquelicots, une pièce de théâtre interprétée par le Théâtre d’Ici ou d’Ailleurs et qui était traduite en Langue des Signes Française en direct. J’ai trouvé la représentation d’une très grande qualité : la justesse des acteurs dans les différents rôles qu’ils ont joué était stupéfiante, et la pièce était engagée et féministe ; ajoutons à cela que la pièce était ponctuée d’interludes musicaux magnifiquement chantés. Elle nous plongeait dans la vie de Louise Michel, une femme de lettres et institutrice inspirante, qui s’est battue pour plus d’égalité. Suite à ce spectacle, j’ai eue envie d’en apprendre plus sur Louise Michel, et de sortir de ma PAL la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges qui a été abordée pendant la représentation. Un spectacle très qualitatif que je vous encourage à aller voir si vous en avez la possibilité.
En sortant de la salle, une petite pause s’imposait. Je suis donc allée goûter les pâtisseries orientales du bar de la 800, qui étaient plutôt bonnes. J’ai ensuite profité d’être descendue d’un étage pour me rendre au baratin, le café ludo-livresque qui se trouvait dans la grande galerie. Il était possible d’y tester des jeux de société, de faire un escape-game sur le thème des pirates, de lire des livres, …
18h30 : pour ce deuxième spectacle de ma journée, je suis allée voir Hera 44 en salle 300, un groupe de rap français nantais. Ce qu’ils chantent n’est pas forcément mon style de musique, mais ils ont le mérite d’avoir mis l’ambiance dans le public. Le groupe mêle musique et performances dansées, que j’ai eu du mal à voir pour cause de public nombreux. Ce premier aperçu m’a tout de même donné envie d’aller voir ce qu’ils font d’autre.
19h30 : Aywa était le premier concert de la soirée de programmé sur la scène dans le hall. D’après la programmation, leur style serait du dub-orient-rock festif, ce qui ne veut pas dire grand chose selon moi, mais peut-être que cela parlera à quelqu’un. J’ai particulièrement apprécié les associations d’instruments avec entre autre une flûte traversière, des percussions, une batterie, et une guitare.
20h30 : Diouma, une jeune femme franco-sénégalise, nous a ensuite livré un concert en toute intimité en salle 300. Elle fait de la chanson française engagée, avec des paroles fortes et touchantes, et sa voix est juste sublime : un vrai coup de cœur. Je n’ai pas grand chose de plus à ajouter que de vous conseiller d’aller l’écouter, même si je trouve que le rendu est encore plus beau en live.
Après avoir récupéré une contremarque le prochain spectacle auquel je voulais assister, une petite pause restauration s’imposait. Je me suis donc rendue dans la salle restauration de Tissé Métisse. Ce que j’apprécie, c’est qu’il est possible de découvrir des plats de différents pays, et de faire des découvertes culinaires. C’est pourquoi j’ai choisi une assiette de cuisine du monde mixte pour découvrir un peu de saveurs de plusieurs pays. J’ai trouvé l’assiette un petit peu cher pour ce que c’était, mais le repas était vraiment bon donc je ne vais pas me plaindre.
22h15 : je suis retournée dans les salles mais cette fois-ci en 800 pour la représentation de la Brigade d’Intervention Vokale. C’est un groupe de neuf femmes qui chantent toutes mieux les unes que les autres, et qui ont choisi de reprendre des chants de lutte de différents pays et de différentes époques. La mise en scène est épurée et laisse ainsi toute la place aux voix, seulement accompagnées d’un accordéon et de quelques percussions. Je vous laisse découvrir leur reprise du chant de Notre-Dame des Landes qui parlera surement à certains d’entre vous.
23h30 : pour terminer la soirée, j’ai écouté quelques morceaux de La Dame Blanche sur la grande scène dans le hall. J’avoue avoir un peu moins accroché à ce style, mais j’ai par contre particulièrement apprécié qu’elle joue de la flûte traversière en live lorsqu’elle ne chantait pas. C’est un instrument très aérien qui rend vraiment bien avec son style de musique.
Si je devais faire un bilan de cette vingt-sixième édition, je dirais que j’ai vraiment passé une bonne soirée remplie de découverte, et de laquelle je repars avec l’envie d’en apprendre plus sur de nombreux artistes et femmes célèbres. C’était une très belle édition à laquelle je suis contente d’avoir participé. Si vous avez l’occasion de venir l’année prochaine, n’hésitez pas, vous ne serez pas déçus !
2 réflexions sur “TISSÉ MÉTISSE 2018”