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- LES UTOPIALES 2018 : JOUR 2/5 + BOOKHAUL SF
- LES UTOPIALES 2018 : JOUR 3/5
- LES UTOPIALES 2018 : LE PALMARÈS
- LES UTOPIALES 2018 : JOUR 4/5
J’ai débuté cette dernière journée de bonne heure et de bonne humeur par une rencontre avec Vic Jones, lauréate du prix Utopiales jeunesse de cette année. J’aime beaucoup sa vision des choses sur de nombreux sujets, comme par exemple le fait qu’elle affirme que chacun est écrivain à partir du moment où il écrit. Une interview très intéressante qui m’a permis d’en apprendre plus sur cette autrice que je ne connaissais pas.
Je me suis ensuite ruée à la librairie pour acheter le premier tome de sa trilogie Les puissants, et en profiter pour le faire dédicacer. Vic Jones a vraiment pris le temps de discuter avec chaque personne, était vraiment à l’écoute, réceptive et répondait avec plaisir aux questions. Une très belle rencontre !
J’ai poursuivi ma journée en salle Dune, la grande salle de projection du festival où j’ai pu y découvrir le film Le tableau, qui nous dépeint une société hiérarchisée, où les Toupins réduisent par exemple en esclavage les Reufs. L’idée est bonne, la manière de traiter le sujet vraiment intéressante, mais j’ai malheureusement eu un peu de mal avec l’animation : 13/20.
J’ai ensuite fait une pause pour manger et pour commencer à écrire mon article. J’ai pu constater qu’il y avait bien moins de monde que pendant ces trois derniers jours, et que ce n’est pas si mal quand le festival a une taille humaine.
J’ai continué ma journée avec l’avant-première et même première française des Contes merveilleux de Ray Harryhausen. C’est une sélection de cinq courts-métrages en stop-motion et qui sont tous des adaptations de contes connus tels que Le petit chaperon rouge, Le lièvre et la tortue ou encore Raiponce. Le rendu est drôle et a vraiment un charme particulier que j’ai bien apprécié : 15/20.
J’ai enchaîné avec la première version de Frankenweenie de Tim Burton datant de 1984, qui faisait partie de la sélection rétrospective de cette édition. Ce court-métrage d’une trentaine de minutes est entièrement en live action, contrairement au film de 2012. J’ai trouvé vraiment intéressant le fait de pouvoir comparer les deux versions réalisées à près de trente ans d’écart, et j’ai vraiment apprécié de les découvrir dans l’ordre inverse de la chronologie : 16/20.
Le fameux concours de Cosplay du festival a ensuite pris possession de la grande scène avec des prestations et des costumes recherchés et travaillés. Malheureusement, j’ai l’impression qu’il y a de moins en moins de participants chaque année, ce que je trouve bien dommage. Il n’y a eu en tout et pour tout que cinq ou six prestations, et uniquement des solos de surcroît, ce qui est bien moins que les autres années. En espérant en trouver plus l’an prochain !
J’ai terminé cette édition avec la projection du documentaire Nothing to Hide de Marc Meillassoux et Mihaela Gladovic. On y apprend beaucoup de choses sur la surveillance de masse et les collectes de données personnelles ; ces techniques sont comparées à celles utilisées par les régimes totalitaires en Allemagne et en Russie au siècle dernier, ce qui a de quoi refroidir. Un bon documentaire que je vous invite à découvrir : 14/20.
La dix-neuvième édition des Utopiales est maintenant terminée, mais ce n’est pas pour autant que je vais arrêter de vous en parler. J’ai encore quelques articles à écrire sur le festival, qui devraient d’ailleurs arriver dans les prochains jours, alors restez connectés !