L’ASNIFF 2018

Je vous ai récemment parlé de mon amour – que dis-je de ma passion – pour les festivals en général, et de films en particulier. J’y découvre chaque année des pépites, et surtout des films que je n’aurais pas eu l’occasion ou l’idée de voir autrement.

L’Absurde Séance Nantes International Film Festival (ASNIFF pour les intimes) est l’un d’entre eux, et s’est déroulé cette année du 2 au 7 octobre 2018. Parmi les vingt films projetés dans le cadre du festival, j’ai eu l’occasion d’en voir deux, ayant pour point commun de provenir d’Asie de l’est, et d’être déjantés puisque c’est la ligne éditoriale du festival.

Projeté en première française dans le cadre du festival, The Outlaws, premier film du réalisateur sud-coréen Kang Yoon-Sung, nous raconte l’histoire réelle de la guerre des gangs qui s’est déroulée en 2004 dans le quartier chinois de Séoul. Je ne connaissais pas ce fait divers, et j’ai donc personnellement pas mal appris sur le sujet grâce au film.

La réalisation est vraiment de bonne qualité, le spectateur est immergé dans l’histoire et tout paraît se dérouler réellement sous nos yeux. Les membres des gangs ne font pas dans la finesse, règlent leurs comptes par la torture et les assassinats, et il en résulte un film violent et dérangeant, le tout dans une ambiance assez malsaine.

Interdit au moins de 12 ans, The Outlaws n’est donc ni grand public ni un blockbuster. C’est pourtant ce que j’ai apprécié, Kang Yoon-Sung nous proposant ici un film non formaté, changeant de ce que nous propose Hollywood. J’ai vraiment aimé détester ces personnages, en me demandant malgré tout où était la frontière entre ce qui était réel et ce qui a été ajouté pour servir la narration.

J’ai passé un bon moment dans l’ensemble devant The Outlaws, bien qu’il mette vraiment mal à l’aise. Découvrir les horreurs que l’Homme peut commettre et savoir que l’histoire a vraiment eu lieu est peut-être le plus perturbant et difficile à accepter. Je le conseille donc aux plus téméraires d’entre-vous : 15/20.

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Dans un tout autre registre, j’ai vu Inuyashiki de Shinsuke Sato projeté lui aussi en première française. Deux citoyens somme toute assez lambda vont se retrouver avec des facultés extraordinaires ; mais alors que l’un va les utiliser pour apporter son aider, l’autre va tenter d’exterminer la population mondiale.

Affrontement entre héros et anti-héros, ce film montre les deux facettes de l’humain, ainsi que les attitudes qu’il pourrait choisir d’adopter suite à la découverte de tels pouvoirs. Il nous montre aussi qu’il est possible d’être un héros dans son quotidien, en aidant et en protégeant sa famille ou en recueillant un animal abandonné chez soi.

Ce film japonais de Science-Fiction complètement barré et vraiment drôle ne fait pas dans la finesse, et apporte une touche de fraicheur et de renouveau dans le paysage des super-héros. J’ai vraiment passé un bon moment de divertissement devant ce film, que je vous conseille fortement si vous êtes friands de ce type de films : 16/20.

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L’absurde séance, c’est donc un festival qui a lieu tous les ans début octobre, mais c’est aussi une semaine sur deux le jeudi soir pendant toute l’année scolaire. Pour connaître les prochains films, leur site internet est régulièrement mis à jour, et ils sont tous annoncés sur leur page Facebook.

Les images utilisées dans cet articles ne sont présentes que pour illustrer mes propos et restent la propriété de leurs auteurs respectifs.

3 réflexions sur “L’ASNIFF 2018

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