Après deux mois de soleil, de ressourcement et de temps libre, les grandes vacances touchent à leur fin ; fini les heures de lectures, les marathons ciné, et retour à la réalité. Mais avant de laisser tout ça au placard jusqu’à l’été prochain, revenons comme promis sur la deuxième partie de mes lectures estivales (si vous avez loupé la première, c’est ici que ça se passe).
Tout d’abord, j’ai dédié des articles à certains livres dont je voulais vraiment parler plus en détail. Je ne reviendrais donc pas dessus ici, mon avis étant déjà sur le blog. Si les articles vous intéressent, les voici :
J’aimerais vous parler d’un manga français, Noob reroll, écrit par Fabien Fournier et dessiné par Joris Boyer. Noob est à l’origine une web-série – entièrement disponible sur YouTube et toujours en cours de production – dans laquelle évoluent des avatars au sein d’un jeu vidéo ; le manga, lui, se déroule en 2060, alors que le jeu est réédité et que les personnages de la série ont bien vieilli. J’ai lu les deux premiers tomes de cette série, qui sont les seuls publiés à l’heure actuelle, et je dois dire que c’est du bon boulot ! On retrouve avec plaisir les personnages que l’on connaît, mais on est aussi content de voir arriver une nouvelle génération, qui apporte une dose de fraicheur à l’histoire. Le manga est accessible aux personnes découvrant l’univers comme aux fans des premières heures, mais est plutôt destiné à un public assez jeune : 16/20.
Continuons dans la bande dessinée avec le premier tome de Giant days de Allison, Treiman et Cogar. On y suit trois jeunes filles en première année à l’université, qui vivent seules pour la première fois et découvrent la vie adulte. Je ne suis malheureusement pas vraiment entrée dedans, je ne me suis pas attachée aux personnages, et je n’ai pas plus envie que ça de lire la suite… Malgré tout, ce que vivent les personnages est assez réaliste, et cette tranche de vie raconte de ce que chacun a été ou sera amené à vivre un jour. Je suis un peu restée sur le côté malheureusement, bien que le sujet soit bien traité : 11/20.
J’ai poursuivi ma lecture des Calendar girl avec le troisième tome de la série, mars. Mia se retrouve confrontée à une situation peu commune : elle doit se faire passer pour la fiancée d’un des deux amants d’un couple homosexuel, qui a besoin de son aide pour faire croire à sa famille qu’il va se marier. Le sujet du comming-out est bien traité, et c’est le tome que j’ai préféré pour ma part pour le moment. La lecture est plus fluide dans la nouvelle traduction proposée en format poche : 15/20.
Revenons aux bandes-dessinées avec Axolot volume 4 de Patrick Baud. Axolot est à l’origine une chaîne YouTube parlant de curiosités en France comme dans le monde, historiques ou actuelles, et ce livre fait de même sous un autre format. Divers dessinateurs se relaient afin de donner vie aux histoires, toutes plus intéressantes les unes que les autres, et qui sont explicitées par la suite. Chaque anecdote se lit vraiment rapidement, et est indépendante des autres, donc rien ne nous oblige à lire le tout d’une traite. Les tomes ne se suivent pas, il est donc possible de commencer par n’importe lequel. Un très bel objet en plus d’être vraiment intéressant : 17/20.
Après ma lecture de L’élégance du hérisson, j’ai voulu rester dans le même registre d’amour de la langue française en lisant Le cercle des poètes disparus de N. H. Kleinbaum. On y suit des lycéens, en 1950, vivant dans un internat de garçons, qui se réunissent pour écrire et lire des poèmes ensemble. Par ce biais, et grâce à l’aide de leur professeur, ces jeunes de 17 ans grandissent, et apprennent à faire des choix par eux-mêmes. J’ai malheureusement trouvé dommage que la fin de l’histoire soit révélée dans le résumé de la quatrième de couverture… Un bon livre mais qui a un peu vieilli : 13/20.
Trois contes en BD de Gustave Flaubert est comme son titre l’indique une adaptation en bande-dessinée de trois œuvres de l’auteur. Les scénarios ont été adaptés par Luc Duthil, et trois dessinateurs se relaient pour faire vivre les différents contes : Un cœur simple, La légende de saint Julien l’Hospitalier et Hérodias. Ne connaissant pas les textes originaux, je ne suis pas en mesure de comparer les deux, mais je trouve l’initiative très bonne, car elle rend accessible les classiques au grand public : 13/20.
Passons à présent à la littérature jeunesse avec Le piège de la rose noire de Michel Amelin et Jean-François Martin, édité dans la collection J’aime lire aux éditions Bayard poche. Quentin passe du temps chez sa grand-mère pendant les vacances, et l’aide à résoudre une enquête. Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est que l’enfant est acteur de sa lecture, dans la mesure où il peut lui aussi trouver le coupable grâce aux indices. Je le conseillerais pour des 8-12 ans, pas forcément très bons lecteurs d’ailleurs, car la division en chapitres permet de faire des pauses régulièrement et de le lire en plusieurs fois : 16/20.
J’avais plutôt bien aimé le premier tome de Hanada Le garnement de Makoto Isshiki dont je vous parlais dans un précédent Update Lecture, mais j’ai malheureusement été déçue par cette suite. J’ai eu beaucoup plus de mal à entrer dedans, particulièrement à cause d’une histoire de seins sans intérêt, inutile et ennuyeuse. Cependant, la deuxième partie se laisse lire, même si elle ne compense pas la première : 8/20.
L’homme qui mit fin à l’histoire de Ken Liu est un petit roman de Science-Fiction assez rapide à lire. C’est une de mes acquisitions des Utopiales 2017, que je voulais lire avant la nouvelle édition qui approche à grands pas. J’ai vraiment eu du mal à rentrer dedans au début, bien que cela se soit arrangé par la suite. Cependant, les propos sont vraiment crus, et relèvent plus du témoignage historique que de la Science-Fiction. Le personnage principal découvre la vérité sur certaines atrocités commises pendant la guerre, et cela fait vraiment froid dans le dos. J’avoue avoir eu du mal à aimer ce livre, de part la dureté de ses propos principalement : 12/20.
J’ai eu beaucoup de mal à lire le premier tome de Geek Girl de Holly Smale. Il ne se passe pas grand-chose, l’intrigue n’avance vraiment pas vite, l’exposition dure 200 pages, et les descriptions n’en finissent plus. J’ai heureusement persévéré dans ma lecture, car la deuxième partie est bien meilleure, et j’ai même fini par m’attacher aux personnages, et par vouloir poursuivre leurs aventures. Un premier tome laborieux mais qui présage du mieux pour la suite : 12/20.
J’ai terminé le mois en douceur avec Nulle en calcul de Béatrice Rouer et Rosy. Cette histoire courte pour enfants montre comment Leatitia, petite fille ayant des difficultés en mathématiques, résout un problème en le transcrivant dans la vraie vie. Il saurait presque réconcilier certains réfractaires avec les mathématiques. Le propos est mignon et naïf, mais vraiment rafraîchissant. Pour les 5-7 ans d’après la quatrième de couverture, pour les 6-10 ans selon moi : 16/20.
Vous en voulez d’autres ? UPDATE LECTURE : JUILLET 2018
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Une réflexion sur “UPDATE LECTURE AOÛT 2018”