A Silent Voice de Yoshitoki Oima raconte l’histoire de Shoko, une jeune fille sourde de naissance. Shoya lui en fait voir de toutes les couleurs dans le but d’amuser ses camarades, jusqu’au jour où cela se retourne contre lui. Celui-ci perd tous ses amis, et se retrouve mis à l’écart pour le reste de sa scolarité. Shoko, quant à elle, change d’école suite au harcèlement scolaire qu’elle subit.

Quelques années plus tard, Shoko et Shoya se retrouvent, mais les blessures du passé sont toujours présentes. Ils tentent de renouer des liens avec d’autres élèves de leur ancienne école, mais cela s’avère plus compliqué que prévu. Certains ont changé et grandi, alors que d’autres restent sur leurs positions et refusent de voir la réalité en face et d’accepter le passé.

La série est entièrement publiée depuis 2014, et compte sept tomes. Le quatrième est vraiment le plus cruel et le plus triste, et il est difficile de comprendre et d’accepter certaines réactions des personnages, aussi humaines et réalistes soient-elles. Cette saga est à l’origine du film d’animation éponyme qui sort ce mercredi 22 août en salles.

J’ai vraiment beaucoup aimé cette série de mangas qui est une des meilleures que j’ai lues. Elle parle de familles monoparentales, de handicap, de harcèlement scolaire, de suicide, et le fait avec justesse et réalisme. Les thèmes abordés sont forts, touchants et encore peu traités de nos jours. Le format manga rend l’histoire accessible et intéressante pour tous, enfants comme adultes. Attention toutefois à avoir le cœur bien accroché pour certains passages : 17/20.

3 réflexions sur “A SILENT VOICE

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