[LA CHRONIQUE CULTUR’ELLE] JANVIER 2018

Pour cette première chronique cultur’elle de l’année 2018, attaquons avec les vidéos. Léo Grasset de la chaîne DirtyBiology nous fait faire un tour de la ville de Fès, tout en nous expliquant pourquoi on s’y perd plus facilement qu’ailleurs. Une vidéo intéressante et qui fait voyager :

Je savais que consommer des tomates en hiver n’était pas la meilleure des choses, que ce soit pour le goût ou pour l’impacte écologique dû au transport ; mais si on m’avait dit qu’une tomate cultivée en Espagne produisait autant de déchets, sans les explications, ça m’aurait parut impensable. Les Gros Doss du Tatou sont vraiment bien renseignés et nous apprennent plein de trucs, à regarder sans hésiter :

Un autre Gros Doss du Tatou sorti plus tôt dans le mois, mais touchant cette fois-ci à l’éducation, sujet qui m’est cher. Ce reportage a été tourné dans une école démocratique de Paris, où les enfants font ce qu’ils veulent, et apprennent à leur rythme et au moment où ils en ont besoin. Cela remet en partie en question l’éducation dite classique, où les enfants n’apprennent « pas la vraie vie » si l’on peut dire. De plus, les élèves sont heureux de venir dans cette école, et peuvent se construire à leur rythme. Après se pose bien évidemment la question des études supérieures, mais les parents et les adultes de l’établissement ont la réponse à tout ! Très intéressant et instructif :

Aider des personnes dans le besoin tout en réduisant ses déchets et le gaspillage alimentaire, ça parait un peu idéaliste. Mais que nenni, puisque ça existe déjà, et ça fonctionne même très bien ! On appelle ça les frigos solidaires, et Natoo nous en parle en vidéo :

Je vous ai parlé le mois dernier d’une vidéo de Seb la Frite parlant des Rohingyas, et de ce qui avait été mis en place pour essayer de leur venir en aide. Jhon Rachid a aussi participé à l’opération, et nous partage à son tour son expérience à la rencontre de ce peuple persécuté. La vidéo est touchante, et je pense qu’il est vraiment important de partager du contenu sur ce sujet très peu médiatisé :

Le baccalauréat va être réformé, on le sait depuis quelques mois. Mais de quelle manière, pourquoi et comment ? C’est ce que nous explique Hugo sur sa chaîne HugoDécrypte. Ce n’est pas la première fois que je vous parle de lui ici, et pour cause : ses vidéos qui décortiquent l’actualité sont toujours très bien renseignées et compréhensibles, même pour quelqu’un n’y connaissant pas grand chose.

Margaud Liseuse nous parle de l’abandon de la lecture, et du fait qu’il ne faut pas culpabiliser de ne pas terminer un livre. C’est une chose à laquelle je fais régulièrement face, et il est vrai que cette vidéo m’a rendue plus sereine. J’ai cependant encore du mal à refermer un livre et à le ranger avant la dernière page, aussi peu intéressant soit-il ; mais j’ai tout de même moins de scrupules à le laisser un temps de côté pour y revenir plus tard, ce qui est déjà un bon début !

Vous saviez que l’on fabriquait des imprimantes 3D en France, et que les différentes parties étaient fabriquées par d’autres imprimantes 3D ? C’est fou ! Les frères Poulain nous emmènent visiter cette usine, ainsi qu’à la rencontre d’un des deux fondateurs de l’entreprise. Il est donc bien possible de faire du Made In France, même pour les nouvelles technologies !

Poursuivons avec la partie littéraire de cette chronique. J’ai commencé mon mois de janvier en douceur avec Our summer Holiday, un manga en un seul volume qui se déroule, comme son nom l’indique, en été. Je suis tombée dessus en achetant en décembre le tome 2 d’Isabella Bird (chroniqué dans ma review culturelle précédente), et c’est plutôt cool !

Pour ne pas tout dévoiler, disons que ce manga parle d’enfants qui sont obligés de grandir plus vite qu’ils ne devraient, et c’est un sujet qui me touche particulièrement. Certains passages sont assez durs et poignants, et on s’attache rapidement aux personnages même si le manga se termine en une petite heure. Un livre contemporain que je pense relire, et qui hormis quelques détails forts peu réalistes, nous garde plongés dans l’histoire du début à la fin : 4/5.

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Les Nombrils – Tome 1 : Pour qui tu te prends ? Je suis retombée récemment sur cette bande dessinée que j’avais découverte enfant ; à présent adulte, je me suis rendue compte que les filles étaient des clichés de personnes populaires ou impopulaires, et que certaines sont vraiment détestables. J’ai malgré tout passé un bon moment à la relecture de cet album, à voir si je (re)lirai la suite : 3/5.

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Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire – tome 1 de Lemony Snicket. Après tout ce que j’avais entendu de bien sur cette série en treize tomes, j’avoue avoir été un peu déçue. Il arrive tellement de malheurs aux personnages que ça en devient lassant et déprimant ; l’auteur prend même un malin plaisir à nous conseiller de refermer le livre si c’est une histoire joyeuse que l’on veut, et j’avoue avoir eu envie de le faire à certains moments. Cependant, il se lit assez rapidement et j’ai plutôt bien apprécié la plume de l’auteur : 3/5.

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Nantes – De Saint-Félix à Gilles de Rais est un très bel album sur lequel j’ai tout de suite flashé. La couverture est belle, et le livre est un mélange entre une bande dessinée et un documentaire historique. La première partie, bien que légèrement romancée, nous permet de bien comprendre un extrait de l’histoire de notre belle cité des ducs. La double page historique qui suit est toujours très bien documentée, et l’endroit de conservation des objets est toujours indiqué. C’est comme cela que j’ai découvert l’histoire d’un des tableaux de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, que je me suis empressée d’aller voir en vrai. J’ai hâte que la suite soit publiée, que je m’empresserai bien évidemment d’acheter : 5/5

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Les 5/5 – tome 2 : Turbulences de Anne Plichota et Cendrine Wolf : j’attendais avec impatience la suite des aventures de nos Robin des Bois des temps modernes, que j’avais quitté en position assez peu avantageuse. C’est donc avec grand plaisir que j’ai retrouvé ces personnages auxquels je m’étais attachée, et que j’ai vu un peu plus évoluer et grandir. J’en ai appris plus sur des sujets et thèmes juste évoqués dans le premier tome, et je n’ai qu’une seule envie : dévorer le prochain tome, même si sa date de sortie n’a pas encore été divulguée : 5/5.

Mon avis sur le premier tome : [LA CHRONIQUE CULTUR’ELLE] OCTOBRE 2017

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Real Life – tome 1 : trop beau pour être vrai est une bande dessinée signée Disney avec pour thème principal la technologie, et plus particulièrement un réseau social d’où toute l’histoire va partir. Trois jeunes filles fréquentant le même lycée vont se retrouver à devoir ranger la bibliothèque ensemble ; mais au lieu de cela, elles vont créer un avatar utopique d’un garçon parfait. Premier tome d’une série de douze, celui-ci est plutôt sympathique sans être révolutionnaire, mais m’a plutôt bien plu. Plutôt pour les plus jeunes, collégiens je pense : 4/5.

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J’ai poursuivi avec la lecture du deuxième tome de Real Life – Je suis Juliette, qui se lit tout aussi rapidement que le premier. Cependant, il s’attarde plus sur le développement des trois personnages principaux, ainsi que leurs relations entre eux et avec les personnages secondaires. On y découvre donc des archétypes de la lycéenne moderne, mais nuancés, et non figés : la populaire mais qui remet en question ses pratiques, l’intello mais aussi artiste, et la sportive douée en théâtre. Chacun peut donc se retrouver plus ou moins dans les trais de ces trois lycéennes. Légèrement mieux que le premier tome, qui m’a donné envie de continuer la série : 4/5.

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J’ai commencé mon année cinématographique avec Fireworks, un film d’animation japonais, qui m’a déçue. J’ai lu avant d’y aller la critique postée sur le site de Madmoizelle.com, qui en disait beaucoup de bien, et le résumé me laissait penser à un trio amoureux de jeunes gens, simple romance moderne. Sauf qu’il y a du voyage dans le temps, des mondes parallèles, et que c’est long … Alors je suis restée jusqu’à la fin, certains passages m’ont replongée dedans régulièrement, mais je pense que je n’en retiendrai pas grand chose. Pour le positif, parce qu’il y en a, les images sont belles, certains plans sur des paysages donnent envie de rentrer dans le film et de les voir en vrai, et j’ai réussi à oublier l’animation et à m’y plonger réellement : 3/5.

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Je suis ensuite allée voir L’étoile de Noël, un film d’animation des studio Sony. Le titre est assez explicite concernant l’histoire racontée dans le film, mais l’originalité se trouve du côté du point de vue. On y suit l’âne de la crèche, dans une sorte de road movie initiatique, dans lequel il grandit, apprend, fait des rencontres et arrive à nous faire passer du rire au larmes en quelques minutes. C’est pour moi un coup de cœur, et je ne suis donc pas très objective, mais il reste intéressant à la fois pour les tous petits comme pour les adultes les accompagnant : 5/5.

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Wonder est un film qui prône la différence, et dont j’avais déjà entendu pas mal parler avant de le voir. On y suit un jeune garçon faisant son entrée en sixième alors qu’il n’a jamais été à l’école de sa vie, ainsi que sa grande sœur qui entre au lycée. Ces deux personnages sont marquants, profonds, les acteurs sont bons malgré leur jeune âge, pour la plupart du moins, et nous replongent dans les apprentissages, découvertes, expériences de l’adolescence. Un film que j’ai relativement bien apprécié, et qui aborde des sujets peu traités, ou du moins de cette manière : 4/5

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Le dernier volet de la trilogie Pitch Perfect est sorti fin 2017, et ayant plutôt beaucoup aimé le premier, et apprécié retrouver les personnages dans le deuxième, je suis allée le voir. C’est clairement, à mon avis, le moins bon des trois. Le scénario n’a aucun intérêt, hormis celui de provoquer des chansons, qui ne sont d’ailleurs pas très bonnes. Je me suis même fait la réflexion que les chansons chantées par les autres groupes étaient meilleurs, ce que j’ai trouvé un peu dommage. La musique étant tout de même au centre du film, tout n’est pas à jeter et certaines sont assez cool : 2/5.

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Ek Tha Tiger est un film Bollywood mêlant action et romance. Les chorégraphies des combats sont super, et paraissent bien moins fausses que celles de beaucoup de films américains. Le film est long, mais on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer car il s’y passe toujours quelque chose. Un bon film indien qui m’a donné envie d’en découvrir d’autres : 4/5

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Star Wars VII, le réveil de la force, est le premier Star Wars que je voyais depuis un moment. Celui-ci est donc un rattrapage et j’avoue que cette nouvelle trilogie ne me tentait pas vraiment. C’est donc une très bonne surprise de mon point de vue, avec un  personnage principal féminin fort, et une fin qui m’a donné envie de voir le suivant, encore visible en salle. En espérant que la suite soit aussi bien : 4/5

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Tiger Zinda Hai est la suite de Ek Tha Tiger. Les deux étaient projetés au Gaumont à une semaine d’intervalle en projection unique. Ayant beaucoup apprécié le premier volet, je suis donc allée enthousiaste à cette projection. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçue. Le film, en plus de l’action, part d’un fait divers qui a vraiment eu lieu, et de l’actualité récente des attentats. J’ai retrouvé avec grand plaisir les personnages principaux, dans un film qui reprend malgré tout les codes des grandes productions modernes sur bien des points : 5/5

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Your Name est un film d’animation japonais sorti début 2016, et qui me donnait envie depuis sa sortie. J’ai finalement eu l’occasion de le voir ce mois-ci, et disons que j’ai passé un bon moment. Les deux personnages principaux sont à la fois attachants et tellement différents, et ce que l’on découvre sur le destin du personnage féminin est très touchant. Un film que je reverrai sûrement avec beaucoup de plaisir : 4/5.

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Une idée folle est un documentaire sur l’éducation et la manière d’enseigner plus particulièrement. La réalisatrice se déplace dans neuf écoles françaises, pour la plupart hors contrat, et qui ont compris qu’il fallait révolutionner l’école actuelle, qui ne convient plus aux besoins et attentes de la société : la plupart des métiers que ces enfants exerceront une fois devenus adultes n’existent pas encore. Ils apprennent donc, en plus du socle commun obligatoire, la citoyenneté, l’autonomie, le travail en groupe, et à chercher les informations et les réponses à leurs questions eux-mêmes. Un très bon documentaire, qui donne presque envie d’enseigner : 4/5

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The greatest showman est une comédie musicale se déroulant au XIXème siècle avec dans les rôles principaux Hugh Jackman, Zendaya et Zac Efron. Avec un casting pareil, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, et ça a vraiment été une bonne surprise. Le film est beau, les chansons et danses sont cool et entraînantes, et je n’avais qu’une envie : que le film continue encore et encore. Le scénario n’a rien de grandiose, mais je ne suis pas sûre que ce soit ce que l’on demande à ce genre de films. Un film que je me ferai un plaisir de revoir : 5/5

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Downsizing est une comédie de science fiction, avec Matt Damon dans le rôle principal. J’avoue que la bande annonce que j’avais vu plusieurs fois au cinéma ne m’avais pas vraiment donnée envie, et m’avais surtout révélé la première partie de l’intrigue qui m’a donc parue interminable. La seconde partie était pour moi plus intéressante, sur l’homme courant à sa perte malgré ses efforts, et le choix entre l’amour et le devoir de sauver l’humanité. J’ai rigolé quelques fois pendant le film, mais rien de mémorable ou de très marquant : 3/5

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Sugarland est un documentaire sur le sucre, dans lequel un homme tente pendant deux mois de manger l’équivalent de 40 cuillers de sucre par jour, soit la moyenne mondiale. Ce film ne m’a pas appris grand chose de nouveau, mais m’a surtout choqué en montrant la dentition d’un jeune homme en piteux état : 2/5

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J’ai terminé le mois en regardant Tous en scène, qui m’avait bien donné envie au moment de sa sortie. Ce n’est finalement pas vraiment ce à quoi je m’attendais, et pas très bon. J’ai bien ri une ou deux fois, et beaucoup aimé le spectacle à la fin, mais il n’y a pas grand chose à retenir du reste du film. La machine imaginée et fabriquée par le personnage du cochon pour s’occuper de sa famille est par contre vraiment cool ! Et les courts métrages présents sur le DVD mettant en scène certains personnages du film sont aussi plutôt sympathiques : 3/5.

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Rubrique musicale ce mois-ci, pour vous partager la bande originale du film The Greatest Showman, disponible entièrement sur YouTube, qui me met de bonne humeur dès que je l’écoute :

Les images sont la propriété de leurs auteurs respectifs et ne sont présentes que pour illustrer mes propos.

 

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