Si tu as loupé les épisodes précédents, voici de quoi te rattraper :
- Les Utopiales 2017 : Présentation
- Les Utopiales 2017 : Le programme
- Les Utopiales 2017 : Jour 1/5
- Les Utopiales 2017 : Jour 2/5
J’ai commencé cette troisième journée par un table ronde autour du thème No future and steampunk. Ce dernier est un mouvement littéraire devenu graphique, qui s’oppose au punk, plutôt social et contestataire. Créé en réaction au cyberpunk, le steampunk allie fascination pour la machine et prise de pouvoir des femmes. Il réinvente le XIXème siècle sous forme d’uchronie, terme qualifiant une fiction réinventant l’histoire, ou du moins une partie de celle-ci. Le passé est connu et donc rassurant pour bon nombre d’auteurs, qui peuvent donc jouer plus facilement avec ce qui existe déjà.
De nos jours, la technologie fait peur. Le steampunk permet une appropriation d’un changement, et une vision du futur plus optimiste que celle qui s’offre à nous. Le côté esthétique des machines est aussi très important, elles doivent être belles et donner envie de s’en servir, faire rêver.
La journée s’est poursuivie pour moi avec la session 3 de courts-métrages de la compétition internationale. C’était une première pour moi, car je n’avais jamais eu l’occasion d’aller en voir les autres années. Et je peux dire que je n’ai pas été déçue ! Parmi les sept projetés, deux m’ont particulièrement plu et marquée :
The last schnitzel se passe dans un futur dans lequel le poulet est une espèce éteinte depuis 200 ans. Il mêle plans artistiques et humour sur fond de fin du monde. À voir ! 17/20.
Orbital Inn nous parle d’un futur dans lequel les naissances seraient régulées. J’ai trouvé l’idée de proposer une expérience familiale dans un catalogue de proposition touristique très bonne. Pour couronner le tout, la musique du générique est super : 18/20.
Place ensuite à la compétition internationale de longs-métrages. Attraction est un blockbuster russe à gros budget, mettant en scène de jeunes adultes qui veulent sauver le monde suite à l’arrivée d’extraterrestres sur la Terre. J’aime le côté assez réaliste du film, montrant que tout n’est pas rose, qu’il peut y avoir des émeutes contestataires ou une pénurie d’eau. À la fois drôle mais aussi triste par moment, le film nous prouve qu’il est possible de devenir ami avec l’ennemi. J’ai vraiment beaucoup aimé ce film, et même si il n’est pas parfait il m’a beaucoup marqué. Sûrement mon coup de cœur pour cette édition, ou au moins un d’entre eux : 20/20.
Deuxième film en compétition de la journée, Jojo’s bizarre adventure adapté du manga éponyme. Scènes d’action, super pouvoirs, mais humanité des personnages, je suis bien rentrée dans le film et j’y suis restée. Je ne connais pas l’œuvre originale, mais ça donne envie de la découvrir. Un bon divertissement : 16/20.
Waking Life est un film d’animation, dans lequel je ne suis pas rentrée. Je n’ai rien compris, rien suivi à l’histoire – il y en a une ? – les images n’arrêtent pas de bouger, les dessins semblent bâclés, imparfaits, non finis. Je ne vais pas vous mentir, je suis sortie au bout de trois quarts d’heure, bien que ça ne m’arrive jamais habituellement : 2/20.
Dernier film de la compétition de la journée : Salyut 7, tiré du réel sauvetage d’une station spatiale russe pendant la guerre froide. Les images dans l’espace sont magnifiques. Le scénario n’a rien de super novateur avec son lot de rebondissements, mais le film se laisse regarder ; j’ai été prise dedans et heureuse de découvrir une partie de l’histoire spatiale que je ne connaissais pas. J’aimerais juste à présent séparer la réalité de la fiction et connaître le réel déroulement de cet événement historique : 15/20.
Deuxième journée que je qualifierais de qualitative dans l’ensemble, avec de belles découvertes. Rendez-vous demain pour la suite
Toutes les images extraites d’œuvres sont la propriété de leurs auteurs respectifs. Quant aux photos, elles ont été prises par mes soins. Si tu veux en voir d’autres, c’est ici que ça se passe.
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