Les Utopiales, festival international de science-fiction, est de retour à Nantes pour l’édition 2017. Si tu n’as pas suivi la présentation ou la sortie du programme, pas de soucis, c’est par ici que ça se passe :
Après avoir tenu le décompte des jours pendant environ 3 mois, ce mercredi 1er novembre 2017 à 9h30, les portes de la 18ème édition du festival s’ouvraient enfin ! Mon pass presse en main, je me suis précipitée dans la grande halle afin de choisir ma place, dans le but d’assister à la conférence d’ouverture donnée par le président des Utopiales, Monsieur Roland Lehoucq.
La leçon du président avait cette année pour thème Peut-on voyager dans le temps ? Conférence très intéressante, bien que pas mal scientifique pour une entrée en matière, et donc pas forcément accessible à tous. Malgré tout, la vulgarisation était de très bonne qualité, et j’ai découvert qu’il n’existait pas de présent universel, que l’on peut voyager dans le futur de quelqu’un, et que le miroir permet de voir notre nous du passé, de quelques centièmes de seconde seulement, mais quand même !
La conférence à peine terminée, je me suis dirigée vers l’une des salles de projection. Mon marathon filmique a commencé cette année par Alice au Pays des Merveilles de M. Maurette, qui est l’adaptation la plus fidèle de la nouvelle éponyme. Je crois que j’aurais presque préféré que le présentateur reste nous faire une conférence sur Lewis Caroll, car l’introduction était juste géniale !
Mais ce film alors ? Et bien il date vraiment, et avec les faux raccords en plus, les 1h20 semblent s’éterniser … Il reste sympathique et je suis contente de l’avoir vu, mais sans plus pour moi : 12/20.
Après avoir mangé un morceau et fait un premier tour à la librairie (la plus grande de science-fiction du monde !) en repérage, je suis allée voir mon deuxième film de la journée, et premier de la compétition internationale en long-métrage : Hostile, en présence de son réalisateur.
Production française mélangeant deux genres, à savoir la SF post-apocalyptique et le drame réaliste, se fut pour moi une belle découverte. Les mutants sont effrayants, le personnage principal attachant, le mari adorable, le jeu d’acteur frise l’excellence. C’est un film vraiment bon et que je conseille : 17/20.
À peine sortie de la salle, j’attendais à nouveau devant la porte pour la rétrospective du milieu d’après-midi : La traversée du temps, un animé japonais que je souhaitais voir depuis un moment. Le film nous a été projeté en VF suite à un problème technique, mais passé les dix premières minutes, je n’y ai plus fait attention. Film très sympa, touchant et drôle : 15/20.
J’ai continué mon programme de la journée en allant voir Einstein et la relativité générale, premier documentaire de cette édition pour moi. Le réalisateur est venu en personne nous le présenter. Film français, moderne, intéressant, et plutôt captivant, il m’a appris beaucoup de choses sur le sujet. Le petit plus : la narration est faite par Alexandre Astier : 15/20.
Abracadabra est un film espagnol qui nous a été présenté par l’un des membres du jury. C’est plus du surnaturel ou de la fantasy que de la réelle science-fiction, mais ça se laisse regarder : 14/20.
J’ai ensuite profité du peu de monde encore présent à cette heure pour aller faire un tour aux expositions, en voici un petit aperçu :
Sixième et dernier film de la journée, et deuxième de la compétition long-métrage : A day, qui nous arrive tout droit de Corée du Sud. Rien de révolutionnaire dans le concept, mais une morale finale forte, et un travail sur le deuil compliqué. Un bon film de SF asiatique : 16/20.
C’est donc ainsi que s’achève ce premier jour de festival édition 2017. De nombreux films de qualité et de belles découvertes, en espérant que cela continue demain !
Les images des films sont la propriété de leurs auteurs respectifs. Les photos ont quant à elles été prises par mes soins.
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17 réflexions sur “Les Utopiales 2017 : Jour 1/5”