[FESTIVAL] ASNIFF 2017

La 9ème édition de l’Absurde Séance Nantes International Film Festival, l’ASNIFF pour les intimes, s’est déroulée du 10 au 15 octobre 2017 au cinéma le Katorza. Cette année, pas moins de 20 films différents ont été projetés, chacun d’entre eux ne passant qu’une seule fois. Entre les premières en France, les avant-premières, les perles rares, les inédits, les nanars, les invités, les animations et la nuit fantastique, il y avait de quoi faire !

L’ASNIFF est organisé par l’Absurde Séance, que j’ai découvert en allant voir Baahubali 2 il y a quelques semaines. Je n’ai malheureusement pas pu visionner tous les films, loin de là. Pourquoi ? Tout d’abord parce que le prix est à la séance donc cela représente un énorme budget, ensuite parce que certaines projections avaient lieu trop tôt pour moi, n’étant pas encore sortie du travail à 18h30, et enfin parce qu’il y a des films qui ne m’intéressaient pas, tout simplement.

Le festival s’est donc ouvert mardi soir, à 19h30, avec un cocktail offert par la ville de Nantes. La première chose qui m’a marquée, c’est le nombre d’hommes présents. Il devait y en avoir une trentaine pour trois femmes… Passé cette observation, je me suis vite rendue compte qu’il n’y avait pas de discours d’ouverture. J’ai donc attendu devant le cinéma pendant une heure, la joie ! Heureusement que j’avais trouvé de la lecture dans le cinéma…

20h25 : ouverture des portes. Mon billet en main, je me dirige vers la salle 2, à l’étage. Après un bref passage aux toilettes en prévision des 2h30 de film, je m’installe confortablement, prête à visionner Viking, en première française. Après 25 minutes de publicité pour l’ASNIFF et de discours de présentation que j’ai finalement eu, le film a enfin commencé.

Alors qu’est-ce que ça donne ? On m’avait prédit un mélange entre Game of Thrones et Vikings, et en effet, c’était le cas. C’est un type d’univers que j’apprécie, mais sans en être fan, à petite dose quoi. Alors les 2h22 de viols, bastons et autre, après une journée de travail, ça fait vite long. Le scénario n’a donc, à mon avis, pas un grand intérêt. Par contre, les images et les plans de paysages sont magnifiques et de très bonne qualité, on en prend plein la vue !

La conception de la femme comme objet sexuel, qui ne peut pas diriger ni prendre d’initiatives ou de décisions est juste ignoble. Alors je sais bien qu’à l’époque c’était comme ça, mais on avait plus l’impression que c’était juste histoire de mettre des scène de sexe quoi…

La conversion au christianisme de tout le peuple à la fin du film, je ne sais pas si c’est historique, mais c’est très bizarre en tous les cas… Le film a pour morale que même le pire des barbares peut changer et donc que tout le monde peut se faire pardonner en se convertissant. C’est une apologie du christianisme sur fond de film violent, ce qui est quelque peu contradictoire.

Les acteurs, quant à eux, sont très bons, et il y a de belles scènes d’actions avec très peu d’images de synthèses et d’effets spéciaux. Le tout accentue le réalisme et l’immersion dans le film… contrairement à la personne qui n’arrêtait pas de commenter et de crier dans la salle (oui elle criait vraiment !). Je suis tout de même contente de l’avoir vu, mais sans plus pour moi : 12/20.

Le lendemain, je suis allée voir The Blues Brothers, un classique donc. Changement total de registre avec ce film musical au casting toujours aussi impressionnant ! Il n’a pas pris une ride, et ce n’est pas peu dire aux vues de l’avancée des technologies actuelles.

Projeté dans une salle de cinéma avec une super acoustique, le film n’en était que sublimé, sans parler des chansons ! Je suis ressortie avec le sourire au lèvre, de très bonne humeur, et motivée à faire plein de trucs ! Je n’ai qu’une seule envie en y repensant : le revoir ! Ce sera donc un 17/20.

Le troisième jour du festival, je suis allée voir RE:BORN, un film d’action japonais, avec des scène impressionnantes  d’arts martiaux ou de combats à l’arme blanche. Les personnages, surtout le principal, était vraiment épatant ! Je pense qu’il a vraiment dû beaucoup s’entraîner pour arriver à un tel niveau.

J’ai bien compris le film dans son ensemble, mais concernant la fin, je suis assez partagée. On ne sait pas vraiment si le héros est mort ou non, et c’est donc au spectateur de se faire sa propre opinion sur le sujet. Tout dire aurait enlevé de la qualité au film, mais je suis frustrée de ne pas avoir de réponse.

Un bon film d’action asiatique comme je les aime, réaliste, drôle mais aussi touchant par moment, avec des acteurs talentueux : 15/20.

Vendredi pour moi, c’était repos. Reprise donc du festival samedi après-midi, avec l’avant-première de Zombillénium, en présence de Arthur de Pins, réalisateur. Je lui ai consacré un article complet, que je vous invite à aller lire.

Je suis revenue en fin de journée pour la projection de Magical Girl, un animé japonais de Science-Fiction, qui avait tout pour me plaire sur le papier… mais qui s’est avéré être ma plus grande déception du festival.

Je n’ai tout simplement pas réussi à entrer dans le film. L’intrigue n’est pas terminée, et s’arrête comme à la fin d’un épisode, la dernière scène d’action s’éternise et dure près d’une demi-heure, et la morale du film nous pousse à ne faire confiance à personne. C’est un réel échec pour moi : 4/20.

Dernier film vu dans le cadre de l’ASNIFF : Kung Fu Yoga, en première française, avec Jackie Chan. Projeter une sorte de blockbuster indien pour finir ce dimanche après-midi était une excellente idée : pas de prise de tête, de réflexion, juste de la détente, bien installé dans son fauteuil.

Le début a été difficile, le générique étant en images de synthèse de mauvaise qualité. Mais dès que le film a véritablement commencé, j’ai passé un super moment. Drôle sur plein d’aspects, le film joue tour à tour avec le comique de situation ou celui de répétition. Les images sont de très bonne qualité, c’était donc un réel plaisir visuel.

Les acteurs sont vraiment très beaux, hommes comme femmes, et les paysages magnifiques. On voyage à travers le monde depuis sont fauteuil ! Certaines scènes, comme celle avec le lion, sont complètement absurdes, mais c’est totalement assumé. Le film se clôture avec une scène de danse Bollywood, très entraînante et colorée ! 14/20 : ce n’est pas un chef d’œuvre, mais j’ai passé un bon moment.

Comme indiqué en début d’article, je n’ai pas pu voir tous les films du festival. Voici donc une petite liste de ceux que j’aurais aimé voir pendant l’ASNIFF 2017 :

  • Neil Stryker and the tyrant of time, un film de SF avec des voyages dans le temps, tout ce que j’aime !
  • 007¹/², rien n’est impossible, un nanar asiatique dans lequel James Bond est joué par un nain.
  • The villainess, un film d’action sud-coréen.
  • La famille Addams, un classique que je n’ai toujours pas vu …

C’est la première année que j’assiste à ce festival, et… globalement c’est un grand oui ! J’ai découvert des films que je ne serais sûrement pas allée voir sinon, j’ai assisté à des avant-premières, l’ambiance est plutôt bonne, et les films pour la majorité qualitatifs. Le seul gros bémol à mon avis est le retard et donc le temps d’attente avant les projections.

J’y retournerai donc sûrement avec grand plaisir l’an prochain, avec je l’espère d’autres découvertes du même genre. En attendant, je serai au festival des Utopiales du 1er au 5 novembre prochain.

 

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