Les habitués l’attendaient avec impatience, et elle est là ! La programmation des Utopiales 2017 a été dévoilée ce matin, pendant la conférence du presse, puis publiée sur le site dans la foulée.
Tout comme chaque année, il y a du niveau, et on a hâte d’y être ! Les propositions sont plus alléchantes les unes que les autres. Et pour notre plus grand plaisir, tout comme l’an passé, l’édition s’étale sur cinq jours complets ouverts au grand public, en plus d’une journée dédiée aux scolaires. De quoi satisfaire les plus férus de SF, tout comme les curieux.
Ce que j’attends personnellement le plus, chaque année, c’est la programmation cinématographique. Que ce soit la compétition internationale, les séances spéciales, les rétrospectives ou encore les invités, il y en a toujours trop pour que je puisse voir tout ce qui m’intéresse.
La compétition internationale nous offre pas moins de neuf longs métrages, chiffre plus élevé que lors des éditions précédentes. Cinq d’entre eux seront projetés en première française, et trois seront présentés directement par leur réalisateur. Deux films français nous prouvent que le cinéma de genre a encore de beaux jours devant lui !
J’attends plus particulièrement A day, film sud-coréen d’un nouveau réalisateur, qui aborde le thème du deuil, Jojo’s bizarre adventure, diamond is unbreakable chapter 1, adaptation japonaise d’un manga à succès, et Le démon de Laplace, film italien indépendant sur le hasard de la vie humaine.
Concernant les séances spéciales, Mutafukaz est celui qui me fait le plus envie, dans la mesure où j’en ai entendu parlé bien avant la sortie du programme. En effet, Boidin, un vidéaste, en a parlé dans une vidéo. Mais je compte aussi aller voir Abracadabra, en présence du producteur, tout comme Junk Head en première française.
Dans les documentaires, La 11ème heure, le dernier virage, sur le réchauffement climatique et l’évolution de la planète Terre, ainsi que Einstein et la relativité générale : une histoire singulière, m’intéressent plus particulièrement.
Dans les rétrospectives, la liste est longue. Je jetterais donc mon dévolu sur Bandits bandits, qui nous conte l’histoire d’un enfant qui voyage dans le temps, La traversée du temps, un animé japonais que je souhaite voir depuis sa sortie il y a plus de dix ans maintenant, ainsi que It’s such a beautiful day, présenté comme l’un des plus beaux films d’animation de ces vingt dernières années.
Attardons nous à présent sur les rencontres et les tables rondes. Il y en a au total 160, ce qui permet à chacun de trouver son bonheur. Comme tous les ans, c’est le président de l’association des Utopiales, Roland Lehoucq, qui ouvre cette édition. Sa conférence répondra à la question : Peut-on voyager dans le temps ? Laurent Durieux, artiste à l’origine de l’affiche des Utopiales 2017, viendra nous en parler en fin de journée.
Uchronie et Utopie seront abordées jeudi, tandis que le steampunk, Harry Potter et Star Wars prendront possession des scènes vendredi. Samedi, place à Jules Verne, auteur de science-fiction local, et dimanche à Il était une fois… l’Homme, série qui a bercée notre enfance.
Pendant toute la durée du festival, vous pourrez retrouver le pôle ludique, la plus grande librairie de science-fiction au monde, de nombreuses expositions, l’espace jeux vidéos, ainsi que divers animations. Le dimanche accueillera aussi la journée manga tan, avec le concours de cosplay.
Pour me suivre sur le festival, la page Instagram des Chroniques D’Une Nantaise est régulièrement alimentée. Un article détaillé du festival sera aussi publié sur le blog.
Les images sont la propriété sur festival des Utopiales.
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