Phantom Boy est un film d’animation français de 2015, réalisé par Alain Gagnol et Jean-Loup Feliccioli. Il nous raconte l’histoire de Léo, 11 ans, atteint d’une maladie grave. Cependant, grâce à un pouvoir particulier, il va venir en aide à plusieurs patients qui sont soignés dans le même hôpital que lui.
J’ai eu la chance de pouvoir le visionner sur grand écran, et dans une superbe salle : celle du Cinématographe. C’est un petit cinéma nantais, qui ne passe pratiquement que des rétrospectives thématiques, mais qui a toute une histoire et qui donne l’impression de replonger quelques décennies en arrière.
L’écran se trouve derrière un rideau rouge qui s’ouvre juste avant le début du film et se referme dès la fin de celui-ci, comme au théâtre finalement ! En plus de nous permettre de (re)voir des films plus ou moins récents dans de très bonnes conditions, la place ne coûte presque rien : 3,50 € pour un adulte, en achetant une carte dix séances. Quand on voit le prix d’une place de cinéma aujourd’hui, c’est presque donné !
Mais revenons au film. Ce que j’ai principalement retenu, c’est son côté poétique, léger. Alors on s’entend, un enfant de 11 ans malade, ce n’est jamais la grande joie, même dans un film. Mais malgré quelques moments émouvants, le film ne rentre pas non plus dans le pathos excessif. J’ai eu un peu de mal avec l’animation au début, mais j’ai fini par m’y habituer.
Pendant une partie du film, on suit en parallèle la vie d’un enfant, et celle d’un adulte. Je pensais au début que c’était Léo plus âgé, mais finalement non, c’est la principale personne à laquelle il va venir en aide. J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages, car ils sont assez peu développés, principalement au niveau caractère, et assez peu identifiables les uns par rapport aux autres.
12/20 : film familial qui parle d’un sujet difficile, mais avec une grande part de fiction tout de même. Sujet de SF qui pourrait être creusé, mais sans plus pour moi.
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