Une sacrée mamie est une série en onze tomes, qui prend au tripes, qui m’a ému et qui m’a donnée une belle leçon de vie. Je voulais partager avec vous le premier tome de cette série, qui j’espère, vous donnera envie de la découvrir.
Après vous avoir parlé de bonnes actions à faire en ces fêtes de fin d’année, j’ai eu envie de vous parler de ce manga. Une sacrée mamie de Yoshichi Shimada et Saburo Ishikawa est adapté de Gabaï, ma sacrée mamie de Saga, lui même écrit à partir d’une histoire vraie.
1958, Hiroshima. Une jeune veuve élève seule ses deux fils, tout en gérant un petit restaurant. Cette situation devenant difficile, le cadet Akihiro Tokunaga va partir vivre chez sa grand-mère à Saga.
Cette vie sera difficile au début pour notre jeune héros, mais il va rapidement s’y habituer, et s’attacher à cette grand-mère. Il va grandir et beaucoup apprendre dans cette campagne pauvre des années 50.
Cette grand-mère redouble d’inventivité pour subvenir aux besoins de son petit-fils malgré la misère dans laquelle ils vivent : elle récupère les légumes invendus et les fagots pour le feu dans la rivière, traîne un aimant derrière elle en marchant pour ensuite revendre la ferraille, et fait le ménage à l’université de Saga.
Cette grand-mère pauvre mais joyeuse donne de la joie autour d’elle, et transforme son entourage : on retrouve Tokunaga un an plus tard transformé. Un voleur s’introduit chez elle un jour, et repartira travailleur et déterminé à changer.
En ces fêtes de fin d’année, le chapitre sur leur premier Noël est assez drôle. C’est une fête occidentale qu’ils ne fêtent habituellement pas. Ils vont le célébrer à leur manière, mais c’est juste un prétexte pour inviter un voisin et sa fille à prendre un repas sortant un peu de l’ordinaire.
Finalement, cette famille nous fait découvrir sa vision du monde, de la vie : lorsqu’ils veulent quelque chose, ils travaillent pour l’obtenir, lorsqu’on leur offre un cadeau, ou qu’ils récupère un vieil objet, ils sont tellement heureux ! J’admire ces personnages capables de s’émerveiller de peu de choses, et de se contenter de se qu’ils ont.
J’ai dévoré les onze tomes de cette série, et j’étais même triste en finissant le dernier tome. On s’attache à ces personnages drôles et touchants à la fois dès le premier tome.
18/20 : je vous le conseille fortement, à l’heure où la société de consommation prime sur les relations humaines, pour les petits comme les grands, amateurs de manga ou non.
Bonne lecture !
Une réflexion sur “[TOME POUCE] Une sacrée mamie”